La maison en petits cubes, un spectacle jeune public d'après l’œuvre de Kunyo Katô et Kenya Hirata (Robot Communication Inc. et éditions Nobi
Nobi)
Création janvier 2018
Dans une ville où l'eau ne cesse de monter, se dressent des maisons un peu particulières : chaque fois qu'une maison est immergée, son habitant construit un nouvel étage au-dessus. Au fil du temps, la ville a été désertée par ses habitants et aujourd'hui, seul un vieil homme résiste encore et toujours à la montée du niveau de la mer. Un jour, une maladresse l’incite à plonger dans les étages inférieurs. Chaque pièce lui chante alors sa petite musique du passé. A partir de marionnettes, d'ombres colorées et de théâtre d'objets, la vie de ce vieil homme paisible se raconte toute en délicatesse sous nos yeux, comme on feuillette un album photo.
Durée 45min - catégorie jeune public à partir de 6 ans - prochaines dates
Extraits de la vidéo "la maison France" réalisé par Scène d'enfance Assitej France dans le cadre du congrès mondial jeune public
Soutiens
Accessibilité
Le spectacle est sans parole
Distribution
Mise en scène :
Odile Bouvais
Avec :
Régis Huet, Cécile Schletzer
Olivier Algourdin
Scénographie et décors :
Bruno Cury
Création musicale :
Olivier Algourdin
Costumes :
Michelle Amet
Création lumières :
Patrick Touzard
Film d'animation :
Simon Astié
Production :
Samuel d'Aboville
Visuel :
Marc Barotte
Note d'intention
Parler d'un vieil homme à la vie solitaire et paisible,
Parler du temps qui passe, des choix qui font la singularité de chaque vie,
Parler du monde qui évolue, de cette eau qui fait disparaître certaines terres peuplées d'humains,
Parler en filigrane du réchauffement climatique.
C'est ce que réussit l'auteur dans ce conte « La maison en petits cubes. »
Rien n'est moralisateur, tout est joie et délicatesse.
3 comédiens manipulateurs raconteront cette histoire toute en finesse, à l'aide d'objets et de formes manipulées. La priorité du traitement sera donnée au visuel. Je pressens ce spectacle peu bavard, mais porté par un univers musical et sonore, pianissimo et fortissimo, bruits d'eau qui clapote, coule et déborde.
L'eau déforme les images, le temps transforme les souvenirs. La mer ici, lie tous les éléments de cette histoire. L'eau est ce qui envahit, inquiète et apaise aussi. Avec le temps tout flotte, tout s'éloigne et prend de la distance. L'élément liquide est essentiel dans la représentation scénique de ce conte, il sera évoqué par un univers pictural à base d'aquarelles.
Odile Bouvais – septembre 2016
A propos du court métrage et de l'album
Oscar du meilleur court-métrage d’animation (2009)
Meilleur court-métrage d’animation – Festival international d’Annecy (2008)
Meilleur court-métrage d’animation - Festival international d’Hiroshima (2008)
Grand prix de l’Académie française (2013) - album
Prix Sorcières (2013) - album
Tour à tour pimpante et gorgée de larmes, l'aquarelle de Kunio Katô imbibe les souvenirs, les émotions, pour les ralentir jusqu'à les figer dans un bien-être amniotique.
Télérama
L'aquarelle, idéale pour le propos, sature d'émotions les tableaux du passé. En une troublante poésie.
Le Monde
Cet album ouvre grandement la porte à l'imaginaire par son ton et l'attention portée à tous les détails.
Le Figaro
Une belle allégorie sur la vieillesse et la somme d'une vie qu'illustre avec délicatesse Kunio Katô.
L’express
Le Scéno - janvier 2018